La Roumanie adopte la blockchain pour révolutionner ses élections présidentielles
Le 24 novembre 2024, la Roumanie a franchi une étape décisive en intégrant la technologie blockchain dans le processus électoral lors de son élection présidentielle. Cette initiative, pilotée par l’Autorité Électorale Permanente (AEP), vise à renforcer la transparence et la sécurité des votes grâce à un système de comptage et de validation basé sur un registre numérique public. Chaque suffrage est ainsi sécurisé par un mécanisme cryptographique, offrant une traçabilité et une fiabilité inédites.
Une technologie européenne au cœur du dispositif
Cette avancée s’appuie sur l’Infrastructure Européenne de Services Blockchain (EBSI), un projet soutenu par l’Union européenne et déployé dans les 27 États membres. Ce réseau assure une protection accrue des données et renforce la confiance dans les processus électoraux. En Roumanie, un tableau de bord en ligne permet même aux citoyens de suivre les transactions en temps réel, rendant le système plus accessible et transparent.
Une Roumanie pionnière dans l’adoption de la blockchain
Ce n’est pas la première fois que la Roumanie se démarque par ses innovations en matière de blockchain. En 2023, l’Institut National de Recherche et de Développement en Informatique (ICI) lançait une plateforme NFT en collaboration avec MultiversX. L’année suivante, l’agence nationale de presse Agerpres publiait un article sous forme de NFT, une première mondiale.
Pourquoi est-ce important ?
L’utilisation de la blockchain ne se limite plus aux cryptomonnaies : elle s’impose désormais comme un outil clé pour renforcer la confiance et la transparence dans des secteurs stratégiques tels que les élections. L’exemple roumain pourrait bien inspirer d’autres pays à explorer cette technologie dans le cadre de leurs processus démocratiques.
Sources : http://www.roaep.ro/ – https://ec.europa.eu/
Pour en savoir plus… « C’est quoi concrètement un smart contract »
Définition des smart contracts
Les smart contracts sont des contrats numériques stockés sur une blockchain, qui s’exécutent automatiquement lorsque des conditions prédéfinies sont remplies. Leur objectif principal est de :
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Automatiser les accords : cela permet aux participants de connaître immédiatement les résultats sans nécessiter d’intermédiaire.
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Simplifier les workflows : ils déclenchent des actions automatiquement lorsqu’une condition est satisfaite.
Fonctionnement
Un smart contract suit une logique conditionnelle de type « si/quand… alors… », intégrée dans le code de la blockchain. Lorsqu’une condition est remplie et vérifiée, un réseau d’ordinateurs exécute les actions nécessaires, telles que :
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Transférer des fonds ;
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Enregistrer des biens (ex. véhicules) ;
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Envoyer des notifications ;
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Émettre des tickets.
Toutes les transactions sont enregistrées sur la blockchain de manière immuable, et seuls les utilisateurs autorisés peuvent voir les résultats.
Avantages des smart contracts
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Rapidité et précision : Une fois une condition remplie, l’exécution est immédiate. Cela élimine la nécessité de traiter des documents manuels et les erreurs associées.
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Confiance et transparence : Les enregistrements cryptés sont accessibles à toutes les parties impliquées, évitant toute manipulation externe.
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Sécurité accrue : Chaque transaction est cryptée et liée aux précédentes, rendant les manipulations extrêmement complexes.
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Réduction des coûts : Ils éliminent les intermédiaires et leurs frais, ce qui accélère les processus.
Applications concrètes
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Santé : IBM et Sonoco utilisent des smart contracts pour assurer la transparence dans le transport de médicaments, grâce à une chaîne d’approvisionnement blockchain.
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Commerce de détail : The Home Depot s’appuie sur les smart contracts pour résoudre les litiges avec ses fournisseurs en temps réel, renforçant les relations commerciales.
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Commerce international : La plateforme we.trade standardise et simplifie le commerce global, réduisant les frictions et élargissant les opportunités pour les entreprises.
Ressources complémentaires Vous pouvez consulter l’article complet sur IBM TechXchange Community