Les administrations publiques montrent « un intérêt croissant » pour la #blockchain
L’observatoire dédié au suivi des technologies émergentes dans le secteur public en Europe, Public Sector Tech Watch (PSTW), a analysé 270 cas d’usage de la blockchain. Rien que cet échantillon reflète une augmentation de 87 cas depuis le précédent rapport en mai dernier.
Les institutions de l’Union européenne apparaissent comme d’importants promoteurs et implémenteurs de solutions blockchain, avec 24 cas identifiés. C’est, selon les rapporteurs, un signe du « potentiel transfrontalier significatif offert par cette technologie pour améliorer les services et les administrations ».
#Top5 Les pays avec les plus grands nombres de cas d’usage identifiés sont l’Italie (48), les Pays-Bas (33), l’Espagne (28), le Royaume-Uni (23) et l’Allemagne (18).
La technologie popularisée par le #bitcoin est principalement utilisée dans les domaines de l’éducation, des affaires économiques et des services publics généraux.
Ses applications se concentrent principalement sur les processus de certification et de validation, les paiements et les transactions, le partage de données et le suivi des biens et des actifs.
Le rapport constate « la nature transfrontalière et intersectorielle de nombreuses solutions blockchain étudiées, soulignant leur potentiel de favoriser l’interopérabilité et la collaboration entre différents niveaux de gouvernement et secteurs. »
Sources : Article François Rémy LinkedIn – https://interoperable-europe.ec.europa.eu/search?keys=Blockchain&sort_by=relevance&f%5B0%5D=group%3A723199
3- Pour en savoir plus… « C’est quoi un block et pourquoi une chaîne ? »
En blockchain, le terme « block » désigne une unité de données contenant des transactions ou des informations, regroupées et vérifiées par le réseau. Chaque bloc contient notamment :
1. Des transactions validées (par exemple, des transferts de cryptomonnaie comme le Bitcoin).
2. Un hash (empreinte cryptographique unique) du bloc précédent.
3. Un timestamp (horodatage).
4. Un nonce (dans le cas des blockchains à preuve de travail).
La notion de « chaîne » vient du fait que ces blocs sont liés chronologiquement et cryptographiquement les uns aux autres. Chaque nouveau bloc est rattaché au précédent grâce à son hash, formant ainsi une chaîne ininterrompue de blocs. Cela garantit l’intégrité des données : si un bloc est modifié, le hash change et casse la chaîne, rendant toute tentative de falsification détectable.
Cette structure rend la blockchain transparente, sécurisée et difficile à altérer sans consensus du réseau.
Source : Documentation Blockchain de l’Université de Stanford